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Portraits d’agents

Allez à la rencontre de nos agent(e)s, découvrez les métiers de Sud Roussillon

Hugo, service Eclairage public et électro-mécanique

Hugo travaille au sein du service Eclairage public de la Communauté de communes. Après son BTS, il a rejoint nos équipes et découvre même le métier d’électro-mécanicien avec deux de ses collègues. Entretien du parc de points luminaux, réparations, électromécanique et château d’eau, passage en led : découvrez son parcours et ses missions au quotidien.

Karine Bernard  – Responsable de la Régie de l’eau

Parfois, pour comprendre certaines vocations, il ne faut pas chercher bien loin. Dans leur village de 3 000 habitants, les parents de Karine ne passaient pas inaperçus. Ils vivaient pour leur commune, participaient à tous les débats, et surtout, étaient tous deux fonctionnaires. Karine grandit à leurs côtés, mais ne perçoit pas de suite le même intérêt. Ce n’est qu’après avoir entamé une prépa HEC, qu’elle prend conscience de son ambition. À seulement 20 ans, elle sait qu’elle deviendra fonctionnaire.

Après de nouvelles études en Administration économique et sociale, Karine rejoint les rangs de l’Éducation nationale. De 1997 à 2006, elle fait ses armes dans des écoles supérieures à Toulouse et Bordeaux, comme adjointe administrative. Très vite, elle tombe dans la gestion et la comptabilité, et les chiffres deviennent son quotidien.

Le sens du service public
En 2006, retour dans les Pyrénées-Orientales. Alors que Karine éprouve quelques difficultés pour trouver un poste, une belle opportunité s’offre à elle : rejoindre Sud Roussillon, comme responsable de la régie de l’eau. C’est une première prise de management pour elle, autrement dit, un véritable défi. Mais Karine est portée par le sens du service public, elle sera à la hauteur.

Depuis 19 ans, campée dans ses locaux avec son équipe, elle gère la facturation de l’eau et de l’assainissement, les fermetures de contrats, les dégrèvements… Et cela, pour toutes les communes et pour tout le monde : habitants, écoles, entreprises, mairies… Bref, toutes les personnes ou entités qui consomment de l’eau sur le territoire. En cas d’incident technique, son service joue aussi un rôle important : celui de coordonner la relation entre les abonnés et les techniciens.

Le meilleur reste à venir
Au-delà de ces missions techniques, Karine est surtout présente pour accompagner son équipe. Une équipe féminine, jeune et dynamique, à qui elle souhaite transmettre son savoir. Bien qu’elle soit encore loin de la retraite, elle sait qu’un jour, il sera temps de laisser sa place. Sa philosophie est toujours restée la même : se montrer ferme et empathique dans ses rapports aux autres, et carrée dans ses comptes ! Quand les chiffres sont au clair, que ses collègues et que les abonnés sont satisfaits, Karine sait qu’elle a fait du bon travail.

Sur le papier, son métier pourrait sembler monotone : des chiffres, encore des chiffres, toujours des chiffres ! Mais elle a su lui donner du sens et le faire évoluer, pour ne pas avoir à le subir. Peu importe les circonstances, elle s’appuie toujours sur le positif, et prouve ainsi que même après 19 ans, l’envie reste essentielle. Alors, qui sait les changements à venir : des lois, des règles, des nouveaux moyens de règlements ? Peu importe ! Karine a hâte d’y aller, et de faire ce qu’il faut pour que Sud Roussillon puisse avancer comme il se doit. Cette maman de deux enfants, passionnée et pleine de vie, ne reculera devant aucun défi !

 

Manuela Pagano – Régie de la piscine Espace Aquasud

La piscine de Saint-Cyprien a ouvert ses portes en 1966. Depuis près de 60 ans, ses bassins ont vu passer plusieurs générations des familles de nos communes. Petits et grands viennent s’y prélasser, s’amuser ou faire de l’exercice, et c’est avant tout parce que l’ambiance des lieux plaît à tous. En 2011, c’est au tour de Manuela de faire son entrée. Postée à l’accueil, sa présence sera un véritable atout.

Originaire de Latour-Bas-Elne, Manuela a toujours connu notre territoire. Après des études à Nantes, en Administration économique et sociale, elle revient sur sa terre natale. À l’époque, elle n’a aucune idée de ce qu’elle veut faire plus tard. Une opportunité se présente alors à elle : devenir assistante de direction dans un camping, pour la mairie de Saint-Cyprien. Ce sera l’histoire de quelques mois, puisqu’elle fait ensuite ses premiers pas à Sud Roussillon.

De l’accueil à la régie
Manuela passe par la plupart des services : le standard principal, le secrétariat général, les secrétariats du service technique, du service déchets, du garage… Elle aide quelques temps à la régie de l’eau aussi, avant d’arriver, enfin, à l’accueil de la piscine ! L’un des rares services qu’elle ne connaît pas encore, et qui se trouve alors en pleine transformation.

Pas à pas, elle prend ses marques, et accueille chaque jour les abonnés venus profiter des bassins. Le contact humain lui plaît. Depuis son poste, elle rencontre les familles de notre territoire, des habitués comme des gens de passage. Et puis, en 2015, elle part en renfort au service informatique : une parenthèse de deux ans qui lui permet de créer le site Internet de la piscine. Lorsqu’elle retrouve son poste, de nouvelles responsabilités se greffent peu à peu à son quotidien, dont la place de régisseur.

 

Depuis quelques années, les événements se multiplient : aquaciné, aquazumba, aquacarnaval, aquanoël… Voir des maîtres-nageurs déguisés en Grinch et en père Noël surprend ! Le service public prend ici tout son sens : permettre à tous de profiter des lieux, des bébés qui se baignent pour la première fois, jusqu’aux personnes âgées. Par-dessus tout, c’est un lien précieux qui se tisse avec les années. Un lien que Manuela poursuit dans sa commune, en tant que trésorière d’une association d’animation. Ensemble, ils créent de beaux moments, font sortir les gens, offrent des carnavals aux enfants… Car après tout, l’essentiel reste de partager, et de préserver ce qui mérite de l’être.

Le lien avec les usagers
Manuela a besoin de la diversité de ses missions pour s’épanouir. D’un côté, elle gère toute la facturation, qu’il s’agisse des abonnés, des scolaires ou des institutionnels. De l’autre, elle seconde son chef de service, encadre l’équipe de l’accueil, et s’occupe aussi des réseaux sociaux. Un simple coup d’œil à son agenda suffit pour comprendre qu’aucune de ses journées ne se ressemble ! Agent historique de la piscine, sa hiérarchie sait qu’elle peut lui faire confiance, notamment quand il est question de proposer des idées.

 

Pascale Dameron – Comptable

Pascale est une femme discrète. Installée à l’étage de Sud Roussillon, aucun dossier ne dépasse de son bureau. Tout est ordonné, carré, millimétré. Peu de personnes connaissent véritablement son histoire, mais pour qui prendrait le temps de la découvrir, sa vie est passionnante.

C’est à Pollestres que Pascale passe son adolescence. À l’époque, la mode est à la comptabilité pour les jeunes femmes, et elle n’y échappe pas. Son diplôme de comptable-mécanographe en poche, elle décroche un poste à la CPAM. Le premier d’une longue liste ! De l’URSSAF à La Poste, en passant par des concessions automobiles à Paris et Perpignan, Pascale assiste à toutes les évolutions de la comptabilité. Il faut dire qu’à ses débuts, l’informatique était peu répandue. Face à elle, se trouvaient plutôt de grosses machines à cartes perforées, qu’elle devait apprendre à dompter.

Du Canigou au lac Léman

Après avoir élevé ses trois enfants, Pascale reprend sa carrière en 2004. Elle devient agente d’accueil à la mairie de Montescot, et dix ans plus tard, Directrice générale des services. Une belle évolution, toutefois freinée par un cancer du sein. Après treize années de bons et loyaux services, Pascale souhaite redonner un élan à sa carrière dans une plus grande collectivité. À 50 ans, c’est le moment où jamais.

C’est en Haute-Savoie qu’elle pose ses valises. Après le Canigou, le lac Léman ! Une nouvelle communauté d’agglomération l’accueille en tant que gestionnaire budgétaire. Est-ce le cadre rigoureux, l’ambiance conviviale ou la beauté de la région ? Toujours est-il que Pascale est comblée. Cette aventure dure cinq ans, jusqu’à ce que son mari se languisse du soleil, et elle, de son petit-fils. Alors, retour dans les Pyrénées-Orientales, et plus précisément à Sud Roussillon !

 

La boucle est bouclée

Depuis 2022, Pascale occupe le poste de comptable. Désormais, toutes les dépenses de tous les services passent par elle, sans exception. Elle reçoit les bons de commande, les vérifie et les engage en dépenses, jusqu’à procéder aux paiements des entreprises. En somme, de la comptabilité pure et dure, qui nécessite patience et rigueur. Certains se demandent parfois pourquoi Pascale est si exigeante, mais les chiffres ne mentent pas, et ne pardonnent aucune erreur !

D’ici quelques années, Pascale partira à la retraite et pourra pleinement profiter de ses petits-enfants. Mais avant cela, il lui reste un défi à relever : prendre la relève de Danielle Bousquet, l’actuelle DRH, pour la réalisation des budgets prévisionnels de Sud Roussillon. Une marque de confiance qui la touche particulièrement. Sa carrière s’est construite autour d’opportunités et d’épreuves, mais Pascale a atteint tous ses rêves professionnels. Elle n’en retire que de la satisfaction. La satisfaction d’avoir étudier la comptabilité, et surtout, de lui être restée fidèle toute sa vie !

 

Marie-Ange Sanchez-Porical – Responsable Affaires juridiques et Assurances

Arrivée dans le monde du droit un peu par hasard, Marie-Ange a dédié l’entièreté de sa carrière à cette discipline. Une discipline qui dicte, qui éclaire et surtout, qui rend justice. Sans trop savoir vers quel métier s’orienter, Marie-Ange entame ses études à Perpignan, puis sur la Côte-d’Azur. Si elle pense d’abord magistrature ou avocature, elle se spécialise finalement en droit international, puis en droit public.

Son diplôme en poche, une mairie des Alpes-Maritimes lui ouvre ses portes. Marie-Ange ne le sait pas encore, mais le sens du service public est déjà ancré en elle. Six ans plus tard, l’envie de rentrer dans les Pyrénées-Orientales se fait ressentir. De la mairie du Soler, Marie-Ange passe rapidement à la communauté urbaine de Perpignan et à sa SPL, ainsi qu’à la mairie de Perpignan. Au programme : du juridique, de l’immobilier, de la commande publique et de la gestion d’entreprise !

Traduire le droit

Être juriste, c’est une façon de lire le monde. Alors, Marie-Ange se voit confier énormément de tâches qui ne relèvent pas directement du droit. Que l’on parle des ressources humaines, des finances ou de la fiscalité, tout est matière à combler sa curiosité insatiable. Au fil des années, elle change de service, passant de la gestion immobilière au juridique, plus diversifié.

2023 marque son entrée à Sud Roussillon. Recrutée depuis peu donc, mais déjà pleinement intégrée. Rien d’étonnant à cela, puisque la nouvelle et seule juriste du territoire mêle sa technicité à celle de tous les services. Marie-Ange voit surtout son métier comme un outil au service du collectif : elle est l’huile dans les rouages des projets. Qu’il s’agisse de voirie, d’assainissement ou encore de pistes cyclables, elle en révèle les aspects juridiques parfois cachés. D’ailleurs, elle n’hésite pas à attirer l’attention de ses collègues sur des points qu’ils auraient pu négliger.

Des valeurs et des ambitions

En droit, l’erreur n’est pas permise. Chaque projet doit donc être pensé et cadré méthodiquement, car l’erreur juridique coûte cher, très cher. Pour éviter les embûches, Marie-Ange met un point d’honneur à rester disponible en toutes circonstances. Ses collègues ont désormais appris à la connaître : son utilité et ses compétences sont reconnues de tous. Elle est une alliée, et non un obstacle.

Marie-Ange a trouvé un métier en adéquation avec son éthique et ses valeurs. Une manière d’être au service de la société. Si elle devait aujourd’hui conseiller les prochaines générations de juristes, ses mots seraient les suivants : « N’ayez jamais peur de vous tromper, de ne pas savoir ou de douter, car tout s’apprend. Respecter autant les autres que vos valeurs, sans souffrir de votre ego. Et surtout, si vous voulez progresser, travaillez et accrochez-vous, car personne ne le fera à votre place. » Des conseils qu’elle respecte à la lettre, et qui, par-dessus tout, reflètent son engagement et son dévouement sans faille !

 

Nathalie Erre – Pôle Déchets

Nathalie est une pure catalane : toute sa vie, elle l’a passée au pied du Canigou ! Pour la croiser, il suffit de pousser les portes du Pôle Déchets de Sud Roussillon. Sa personnalité bien affirmée fait partie des murs depuis près de vingt ans. Autant dire que parmi nos communes, son visage commence à être connu et reconnu de tous.

Mais revenons quelques années en arrière, du temps de ses études. Début 90, Nathalie obtient son DUT en Gestion des entreprises et des administrations. Elle décide alors de postuler au centre de gestion de Perpignan. À l’époque, le directeur n’a que des remplacements à lui proposer. Il lui fait cependant une promesse : si un poste se libère, il sera pour elle. Nathalie accepte sans hésiter, et c’est ainsi qu’elle fait son entrée dans le secteur public.

Premier pas à Sud Roussillon

De villes en villes, elle remplace des fonctionnaires absents et construit son expérience : Fourques, Rodès, Argelès-sur-Mer, Formiguères… Des premières années aussi enrichissantes que mouvementées ! Nathalie rejoint ensuite le service d’assistance sociale au conseil départemental, jusqu’à intégrer, enfin, le centre de gestion de Perpignan. Le directeur a tenu sa promesse. Désormais, elle s’occupera des carrières des agents territoriaux.

Les années passent, et Nathalie ressent le besoin de tourner une nouvelle page. Nous sommes en 2004 quand Sud Roussillon lui ouvre ses portes. À l’époque, le Pôle Déchets n’a pas encore de secrétariat : Nathalie semble la personne idéale pour s’y atteler. Postée dans son bureau, elle prend les appels, réponds aux courriers, note les rendez-vous des collectes… Bref, elle prend ses marques dans son nouvel environnement, fait de ripeurs, de camions-bennes et d’encombrants !

De la technique et des grillades

Cinq ans plus tard, fini l’administratif et le secrétariat, place à la technique. Pas une journée ne passe sans que Nathalie ne soit sur les routes du territoire, au volant de sa voiturette. Chargée de la communication du service, elle parle du tri à tous, sans exception. Que ce soit pour présenter des nouveaux services aux commerçants, enquêter sur les modes de collecte, sensibiliser les enfants ou faire visiter l’écopôle… Elle est sur tous les fronts, et pour rien au monde, elle ne reviendrait en arrière ! Sa hiérarchie lui a fait confiance, et en tant qu’ambassadrice du tri, elle a su en être digne.

Vingt années d’une vie, ce sont aussi des moments forts passés aux côtés de ses collègues. Des moments profondément tristes, comme la perte de son responsable et ami, Antoine Hurtado. Mais aussi des moments de joie, comme le jour de ses quarante ans : sans qu’elle s’y attende, ils lui ont fait la surprise de préparer une belle grillade. Une délicate attention et tant d’autres, qui ont su toucher le cœur de cette grande sensible. La vie l’a parfois mise à l’épreuve, mais Nathalie sait qu’elle est aujourd’hui à sa place. Et si son travail la comble, ses passions l’animent tout autant. Entre la randonnée, la peinture et le chant, sa vie est à son image : pétillante !

 

 

Danielle Bousquet – Responsable des ressources humaines

Peut-être avez-vous déjà rencontré au cours de votre vie quelqu’un qui, de prime abord, vous semblait sur la réserve. Pourtant, lorsque vous prenez le temps de creuser, vous découvrez une personne avec du cœur, prête à aider et à écouter. Danielle est ce genre de femme.
Derrière son bureau et ses nombreux dossiers, elle fait partie de celles et ceux qui ont vu grandir la Communauté de communes. Elle repense d’ailleurs avec nostalgie à ses débuts, lorsque les locaux se situaient encore rue Rousseau à Saint-Cyprien. Car si aujourd’hui Sud Roussillon compte environ cent quarante personnes, ils n’étaient alors qu’une trentaine à l’époque et une belle ambiance régnait dans cette grande famille.

Du privé au public
Nous sommes donc en janvier 1996 lorsque Danielle choisit d’intégrer la collectivité. Après avoir travaillé durant quatorze années dans le secteur privé en expertise-comptable, elle décide de se tourner vers le service public. Un changement du système de comptabilité était en cours dans toutes les collectivités et elle était la personne tout indiquée pour conduire cette transition au niveau local.
Depuis, elle est restée fidèle à son poste. En tant que responsable des ressources humaines, elle gère d’une part tout ce qui concerne les finances, du budget global des services au prévisionnel de dépenses, en passant par l’analyse des résultats l’année suivante. D’autre part, elle supervise également tout ce qui est en lien avec le personnel et les carrières. Que ce soient le recrutement, les salaires, les évolutions de statut, les maladies et accidents, les congés, la mutuelle… Avec son équipe, elles sont sur tous les fronts.

Liée à la vie des personnels
Il s’agit d’une position très délicate car elle est en lien permanent avec l’ensemble des personnels et ce, tout au long de leur carrière. Cela signifie qu’elle est à leurs côtés dans les bons comme les mauvais moments, que nous parlions d’évènements heureux avec les naissances, ou d’évènements plus tragiques comme les décès. La patience, l’empathie et l’organisation sont donc de précieux alliés pour ne pas se laisser submerger et avancer avec rigueur.
Ainsi, le quotidien de Danielle est à la fois rythmé par une certaine routine, pour autant, les situations ne manquent pas de diversité. Constamment en quête d’apprentissage, elle n’a eu de cesse de passer des concours tout au long de sa carrière pour gravir les échelons de son poste. Elle a toujours considéré que l’instruction était une réelle force, notamment pour la carrière des femmes. C’est dans cet état d’esprit qu’elle a élevé ses filles et qu’elle encourage régulièrement ses collègues féminines à évoluer et à être ambitieuses dans leur vie professionnelle.

28 ans de maison
Cela fait à présent vingt-huit ans qu’elle fait partie des murs de Sud Roussillon. Alors comme elle le dit si bien, il y a un temps pour tout et il faut maintenant laisser la place aux jeunes. Fière de toute son évolution, cette grande fan de rugby à XIII entame sa dernière année avant une retraite bien méritée, des projets plein la tête et le visage qui s’illumine quand elle y pense. Elle entrevoit ce passage comme une nouvelle transition qui lui permettra de s’investir pleinement dans l’associatif. Que ce soit pour Les Restos du Cœur ou la Croix-Rouge, il lui tient vraiment à cœur d’aider les autres par l’action et l’écoute. Et puis avec ses petits-enfants et la lecture, elle n’aura bientôt plus une minute à elle. C’est tout simplement une nouvelle vie qui s’apprête à démarrer et qui n’attend plus qu’elle.

Géraldine Runtz – Agent d’accueil de la Communauté de communes

En vous rendant à la Communauté de communes, l’une des premières personnes que vous pourrez rencontrer sera la pétillante Géraldine. Avec son sourire et son énergie à toute épreuve, elle assure l’accueil des services administratifs depuis 2012, prête à répondre aux différentes demandes des usagers.
Originaire de Saint-Cyprien, elle n’a pourtant pas toujours été à ce poste. Avec sa sœur Virginie, elle a démarré sa vie professionnelle à 18 ans en tant que commerçante et gérante d’un bureau de tabac-presse-loto. Une aventure pour le moins enrichissante qui a pris fin quatre ans plus tard et qui l’a amenée à intégrer la collectivité en 2002.

A l’accueil de Sud Roussillon
Géraldine fait alors ses premiers pas en tant que standardiste à la piscine. Si elle avoue avoir été quelque peu timide et introvertie à ses débuts, elle prend rapidement ses marques et gagne en confiance auprès des visiteurs. Sept ans plus tard, en 2009, elle saisit l’opportunité d’intégrer les bureaux de Saint-Cyprien. Elle réalise d’abord du secrétariat pour le directeur des services techniques durant trois ans, puis en 2012, elle prend place à l’accueil. Un poste qui lui plaît dès le début et dans lequel elle s’épanouit au quotidien.
Depuis, elle n’a qu’un seul objectif : faire en sorte que les personnes qui viennent à elle avec une question ou un problème repartent avec une solution, et le sourire en prime.

Missions diversifiées
Son quotidien est rythmé par les nombreux appels et les visites des usagers, dont elle doit recueillir les doléances pour les transmettre aux chefs des services concernés. Entre les composteurs et bacs de déchets, les locations de bennes, l’éclairage public, les dépôts sauvages d’ordures et même les nids de frelons asiatiques, les sujets ne manquent pas de diversité. Elle est également chargée de renseigner les habitants sur les services proposés par Sud Roussillon, comme les jours de ramassage des déchets par exemple.

Echanger avec les usagers
Cette diversité de missions est ce qui plaît le plus à Géraldine dans son quotidien. Que ce soit au travers des demandes variées, des personnes avec qui elle échange ou des différents services avec qui elle collabore, il faut dire qu’aucune de ses journées ne se ressemble. Alors pour cela, elle agrémente de sa touche personnelle chaque situation : écoute attentive, sens du contact aiguisé, patience sans faille, et surtout, un sourire sincère sur le visage. Car il ne faut pas oublier que l’accueil est la première image que les gens auront de la collectivité.
Alors si Géraldine est aujourd’hui si fière de son parcours, c’est surtout parce qu’elle a pu s’affirmer et s’épanouir dans son travail, au cœur d’une équipe familiale. Et comme toute femme accomplie en quête d’évolution, elle s’emploie depuis quelques années à passer des concours pour continuer de progresser à son poste, qu’elle n’échangerait pour aucun autre. Elle s’y sent bien tout simplement, et continuera de tout faire pour renvoyer une belle image de la Communauté de communes.

Sabrina Guillem – Agent d’accueil de la déchèterie

Depuis quelques mois à présent, les usagers de la déchèterie de Sud Roussillon ont pu rencontrer une toute nouvelle personne en ces lieux. Campée dans la guérite d’accueil, le sourire toujours au rendez-vous, Sabrina a intégré le pôle déchets de la Communauté de communes en octobre 2023.
Cette native pure souche de Saint-Cyprien ne s’attendait pourtant pas à côtoyer ce milieu puisqu’elle a été agente d’entretien durant près de dix-huit ans. Elle a notamment passé cinq ans à la Capitainerie, pour ensuite intégrer Sud Roussillon et s’occuper de l’entretien des services techniques pendant treize ans. Son métier, elle le connaissait sur le bout des doigts et sa routine de travail était parfaitement maîtrisée.

Pas à pas vers le pôle Déchets
C’est en 2021 que Sabrina a commencé à se rapprocher du pôle déchets. Elle est venue en soutien quelques heures par mois pour tout ce qui concerne les déchets verts. Ce fut un premier pas dans cet univers dont elle ignorait tout jusqu’alors.
Il y a un an, lorsque des travaux d’agrandissement ont été entrepris à la déchèterie, une guérite d’accueil a été mise en place afin de recevoir au mieux les usagers. Les trois agents techniques présents sur site s’y relayaient les premiers mois, mais il a rapidement été nécessaire de créer un poste dédié uniquement à cette fonction. Ayant déjà un pied dans ce service, il n’a fait aucun doute que Sabrina était la personne idéale pour cela. Toujours avenante, son énergie débordante s’est révélée précieuse pour gérer l’ensemble des visiteurs qui se rendent chaque jour à la déchèterie.

Guider les usagers
Que ce soit pour les particuliers ou les professionnels, elle les accompagne au quotidien dans leurs démarches administratives, comme la création de leur badge de déchèterie. Elle veille avec vigilance à ce qu’ils déclarent la bonne typologie de déchets à jeter, avant de les envoyer vers ses collègues pour l’évacuation dans les bennes adéquates. Elle répond également aux nombreuses demandes de renseignements, sur place ou par téléphone, notamment sur ce que les utilisateurs ont le droit de jeter ou non, les éventuels tarifs, les documents administratifs nécessaires, etc.

Un vent de fraîcheur
Sabrina avoue avoir quelque peu appréhendé sa nouvelle prise de poste. Entre toutes les typologies de déchets, les usages techniques, la prise en main informatique et la relation aux autres, elle a dû se former et elle continue de le faire chaque jour. Son quotidien était également très solitaire dans son précédent métier d’agente d’entretien. Aujourd’hui, elle est sans cesse au contact d’autres personnes, que ce soient ses collègues ou les nombreux usagers, et cela lui a permis d’être beaucoup plus à l’aise socialement. Ses journées défilent à une vitesse folle et force est de constater qu’elle a pleinement pris ses marques.
Cela ne fait aucun doute, la présence de Sabrina a amené un vent de fraîcheur et une touche de féminité très appréciée des usagers dans cet univers technique. Elle se sent aujourd’hui à l’aise au milieu de cet environnement majoritairement masculin, et elle participe indéniablement au bon fonctionnement du service et des relations avec les usagers.
C’est donc avec détermination qu’elle poursuit à présent sa découverte du métier, fière d’avoir saisi l’opportunité qui lui était faite, et surtout, d’avoir été à la hauteur de cette belle reconversion.

Sonia Bourgeon – Développement économique

La démarche sûre et le regard souriant, Sonia fait partie de ces personnes à la prestance naturelle qui inspirent confiance. Bourguignonne d’origine et fière de l’être, elle a rejoint la Communauté de communes en février 2022 et rien n’aurait laissé présager ce renouveau professionnel.
Pour comprendre son histoire, il faut se replonger dans son enfance. Ses parents étaient éleveurs dans le Charolais et elle a baigné dans cet environnement agricole toute sa jeunesse. Il n’en fallait pas plus pour lui donner ce goût du bon produit, des valeurs et surtout, de la culture régionale. Elle se décrit d’ailleurs comme une véritable épicurienne. Ainsi, après des études en gestion des entreprises et un bachelor dans une université anglaise, elle a entamé sa carrière dans le secteur de l’agroalimentaire. Un milieu qui l’a véritablement passionnée et qu’elle a côtoyé durant près de vingt-cinq ans.

Du commerce de fruits et légumes à l’export
D’abord spécialisée dans le commerce de fruits et légumes dans la Loire, elle a par la suite rejoint les Pyrénées-Orientales puis la région parisienne. Commerce de gros, négoce international, gestion de centrale d’achats… Elle a occupé plusieurs postes jusqu’à devenir cheffe d’entreprise en Auvergne dans ce même secteur. Une aventure qui a pris fin quelques temps plus tard malgré des débuts pourtant prometteurs.
Toujours prête à rebondir, Sonia est ensuite devenue acheteuse pour un grossiste alimentaire. Elle gardait cependant en tête cette envie de revenir dans le département. C’est ainsi qu’elle a brièvement rejoint le groupe Cémoi à Perpignan, avant de faire le choix d’un nouvel élan dans sa carrière.

Nouvelle mission
Sa solide expérience du privé a été une réelle force pour intégrer Sud Roussillon, qui cherchait à l’époque ce type de profil pour construire des relations avec les entreprises locales. Cela fait donc deux ans à présent que Sonia est chargée de développement économique pour la collectivité. Une importante partie de son travail consiste à gérer le parcours économique ou d’installation des entreprises sur le territoire, tant pour leur recherche de foncier, que de lieux de travail, de subventions ou d’aides au développement. Cela se traduit aussi par une recherche de cohésion entre les entreprises locales, avec l’organisation d’afterworks et de formations, ou la création de collectifs.
Elle gère également les lieux économiques de la collectivité comme l’hôtel d’entreprises Ambition Sud Roussillon à Saint-Cyprien et le tiers-lieu à Alénya. Enfin, sur une vision davantage axée long terme, Sonia participe à la réflexion du devenir économique du territoire et à la manière de mettre en œuvre les projections des élus. Il s’agit donc d’un poste qui se trouve à la fois dans le concret et le quotidien, mais aussi dans les orientations stratégiques d’avenir. Une diversité de missions qui n’est pas pour déplaire à Sonia, qui est une véritable force de travail. Elle sait gérer la pression, aime travailler vite et surtout, elle est très exigeante envers elle-même mais aussi envers les autres.

Les relations humaines au centre
Ce poste nécessite donc de savoir faire preuve de bienveillance dans son rapport à l’autre. Toujours positive et disponible, elle met un point d’honneur à mettre les relations humaines au centre de ses actions. À ce sujet, elle constate sans surprise avoir côtoyé une majorité d’hommes dans l’entrepreneuriat comme dans l’agroalimentaire, et notamment aux postes de direction, logistiques ou techniques. C’est un fait, les femmes y sont encore trop souvent absentes. Selon elle, la parité imposée depuis quelques années n’est peut-être pas la meilleure solution, car chaque poste devrait être attribué sur base des compétences et non sur le genre.
De même, les choix familiaux ne devraient pas nuire au parcours professionnel d’une femme, comme elle a pu le vivre. Pour autant, elle a eu le luxe de pouvoir s’investir dans des milieux qui l’ont toujours passionnée, et aujourd’hui elle ne conçoit pas sa vie sans travail, ni nouveaux défis.

Virginie Troude – Entretien et ménage

Lorsque les employés administratifs de la collectivité prennent leur poste le matin, c’est une journée comme les autres qui commence pour eux. Pourtant, depuis quelques heures, certaines personnes ont déjà pris possession des lieux. Parmi elles, nous retrouvons Virginie. Agente d’entretien, rien ne la prédestinait à occuper ce poste, et encore moins à Saint-Cyprien.
Cette Normande a en effet passé trente-deux années de sa vie dans la grande distribution. D’abord hôtesse de caisse, elle est ensuite devenue responsable d’un point chaud. Des raisons personnelles l’ont par la suite amenée à s’installer avec son mari dans notre région, après toute une vie dans le nord de la France.
Ne souhaitant plus travailler dans la vente, Virginie reçoit en 2018 une proposition pour devenir employée de ménage à la Capitainerie de Saint-Cyprien. Passée la surprise de cette opportunité de reconversion, elle tente sa chance et découvre que ce métier lui plaît, bien qu’il soit parfois dénigré. Pour compléter ce contrat en temps partiel, elle cumule d’autres missions et gère notamment des équipes d’agentes d’entretien dans une résidence pour seniors ainsi qu’au camping du village.
Après deux années, elle saisit l’opportunité qui lui est faite de signer un CDI à la Communauté de communes. C’est d’ailleurs ce jour précis qu’elle évoque lorsqu’on lui demande quel a été son plus beau souvenir à Sud Roussillon.

Un métier essentiel
Virginie fait partie de ces personnes qui se lèvent et qui vont au travail avec plaisir. En démarrant à cinq heures du matin, il faut dire qu’elle n’est pas souvent dérangée. Elle peut vaquer à ses missions sereinement, seule ou avec ses collègues, et même avoir le luxe d’être accompagnée par quelques airs de Céline Dion dans les oreilles. Elle aime travailler ainsi et redouble d’efficacité pour rendre les bureaux administratifs et l’Hôtel d’entreprises Ambition Sud Roussillon parfaitement propres et rangés. Cela passe par le nettoyage, le rangement des équipements, le vidage des poubelles… Bref, tout ce qui permet de travailler dans un environnement sain et agréable.
Son travail est carré, millimétré et méthodique. Elle aime l’organiser au mieux et son caractère perfectionniste la rend très exigeante envers elle-même. C’est dit, elle aime le travail bien fait et ne manque pas d’apporter ses petites touches d’attentions personnelles, comme le nettoyage de votre tasse à café préférée.

Assumer un rôle nécessaire
Un métier de l’ombre donc, très féminisé, et dont on ne se rend pas toujours compte de l’importance. Virginie s’assure donc que chacun puisse respecter son travail. Ne reconnaît-on pas d’ailleurs la valeur d’une personne à la façon dont elle considère les autres ? Ainsi, elle conseillerait à quiconque se verrait proposer ce type de poste d’essayer avant de juger et surtout, de toujours assumer ce rôle nécessaire au bien-être commun. Comme elle le dit fièrement, elle n’en changerait pour rien au monde.
Elle envisage à présent de poursuivre son chemin au sein de la collectivité et elle aimerait notamment gagner en responsabilité et progresser dans ses missions. Cette femme souriante, solaire et attentionnée se sent aujourd’hui à sa place. Et sous le soleil d’Occitanie, il ne lui manquerait que sa famille normande à ses côtés pour se sentir pleinement chez elle.

 

Olivier et Jordan, service Voirie et espaces verts

Olivier et Jordan évoluent au service du service Espaces verts. Elagage, plantation, travaux d’entretien, paillage… des missions que Jordan, transféré du service Déchets, apprend à connaître. Pour cela, il est encadré par l’équipe et particulièrement Olivier. Quelles sont les missions quotidiennes d’un agent des espaces verts et qui peut accéder à ces métiers ? Réponse en images avec nos deux agents.